dimanche 27 juin 2010

Moby. Heaven.

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Les années 90 ont été à mon avis pour la musique électronique ce que les années 60 ont été pour le rock: une période de riches explorations.

Moby, avant qu'il se tourne vers le côté pop et qu'il se mette en tête qu'il devait chanter, offrait des trucs assez intéressants.

Dont cette pièce, ''Heaven'', de l'album Ambient.

Je ne sais pas vraiment ce qui rend cette pièce si réussie, mais l'apparente simplicité, le côté à la fois hypnotique et apaisant fait en sorte qu'écouter cette pièce avec des écouteurs, dans un endroit calme, au soleil, c'est un plaisir difficile à égaler.

Blogue. Analyse #3.

Vous voyez peut-être tout en haut de mon blogue le lien "Blog suivant".

Hier, pour explorer un peu, je me suis amusé à peser sur ce piton pendant environ une heure.

J'ai dû arrêter un moment donné. La dernière fois que je me suis senti comme ça, c'est en voyage. Je ne me souviens plus très bien où exactement, mais il y avait un poste de télévision et un choix d'environ 658 chaines différentes. J'ai zappé pendant une heure. J'ai rien trouvé d'intéressant. Parfois une chaine retenait mon attention pendant 40 secondes, puis une autre pendant 2 secondes et demi.

Là, le scanning process était moins rapide parce que je devais lire les blogs. Au moins un peu. C'était facile pour les suédois de les zapper, mais moins ceux en français et en anglais.

Y a vraiment de tout, hein ? Wow. Des blogues qui décrivent la vie palpitante d'une famille du middle-west américain, photo du chien à l'appui, à ceux qui font de la propagande religieuse, aux blogues a vocation commerciale maladroitement dissimulée, en passant par des weirdo qui font des pitreries pour se convaincre qu'ils ont quelque chose à dire (oh wait, c'était le mien ça!). Bref, c'est la jungle. Pis t'a pas le goût de t'arrêter souvent pour cueillir une fleur.

Mais ce que j'ai remarqué, surtout, c'est le manque de constance des blogues. Il semble que toute l'énergie des blogueurs soit dépensée à la naissance du blogue, puis POUF! Plus rien après... Que des miettes. Et des pas bien grosse, quand il y en a...



Questions:


Est-ce qu'un blogueur doit persévérer s'il se rend compte qu'il n'a pas réussi à capter d'auditoire ?

Est-ce qu'un blogueur peut se rendre compte par lui même qu'il est nul son putain de blogue ?

Sur les 425,858,587 blogues dans le monde, combien de villages fantômes dans le lot ?

.

Sondage.

Le sondage que j'ai parti à la naissance de ce blogue est maintenant terminé.

C'est un match nul entre "mets-en, ferme le ton blogue" et "non, voilà 50$".

Tsé, je suis quand même 100$ over. 'Pas si pire pour une première semaine de blogue. Eh oui, une semaine pile aujourd'hui!
Bon d'accord, 100$ par semaine c'est pas hyper payant pour une soixantaine de billets. Mais quand même, c'est un honnête début. Donc, non, je ne vais pas fermer ce blogue. La demande est là, 'manque juste un peu de pub et de graissage de pattes.

Éducation.

Je ne suis pas très "politique''.

Je suis peut-être trop cynique. Plus cynique envers la démocratie que le système politique en lui-même, probablement. Mais on s'en fou. C'est pas de ça dont je veux parler dans ce billet. Je veux vous parler de la page 10 du Journal de Montréal d'aujourd'hui. Un article de Sébastien Ménard, à propos d'un directeur d'école qui va bientôt prendre sa retraite. Le titre annonce " Il faut cesser d'éduquer les gars comme des filles " et il est expliqué plus loin pourquoi. Je pourrais accorder un billet entier juste à ça, mais ce n'est pas de cela non plus dont je tiens à vous parler, c'est de ça:

Yvan Valence (le directeur en question) propose d'instaurer une culture entrepreneurial à l'intérieur du système éducatif Québécois.

Bien évidemment, ça me touche. Je suis le cas typique de l'adolescent mâle insatisfait du système éducationnel (des années 90, précisons-le, tout de même...).
Dans le genre tellement insatisfait que malgré des bonnes notes, j'ai tout lâché. Même pas terminé mon secondaire 4.
Pis lâcher l'école c'était tellement mal vu socialement (et ça l'est encore, j'en suis certain) que j'en ai gardé des séquelles, malgré le fait indéniable que j'ai réussi ma vie malgré l'absence de ce foutu diplôme de secondaire 5.
Eh oui, traumatisé qu'il est le pauvre petit garçon. Il fait des rêves, de temps à autres; il est adulte et se sent tellement coupable de ne pas avoir terminé quelque chose, qu'il retourne sur les bancs d'école finir ce qu'il considère comme le seul véritable échec de sa vie.

So what's up, doc ? Z'avez des pilules pour ça ?

La pilule c'est de s'arranger pour que le système d'éducation offre des solutions pour tous. Pas juste les décrocheurs-décrocheurs, mais aussi ceux qui veulent réussir mais ne savent pas comment.

En fait, je pense ne pas être encore assez loin de ma jeunesse pour me souvenir que "réussir dans la vie" ça ne voulait pas dire grand chose dans nos têtes de jeunes. En fait, l'expression était celle des "vieux" pis ça nous gossait plus qu'autre chose d'entendre parler de plus tard. On avait des affaires à faire de plus urgent dans ce temps là; comme de tripper à fond la jeunesse que ces mêmes vieux nous rappelait être "la meilleure période de la vie"... Anyway, go figure...

Tu peux aller à l'école des années de temps pour devenir employé, mais il me semble que le chemin pour devenir boss est pas mal moins bien éclairé. Comme si la société (québécoise ou autre) alignait ses efforts dans une direction précise; la grosse autoroute achalandée, sans se préoccuper des milliers de petits chemins de campagne.

Je disais que je ne suis pas très "politique", au début de ce billet. Mais je pense qu'il est impossible de rester impassible devant ce qui se passe; il y a des problèmes de fond au niveau éducation. Des problèmes au niveau structurel, des problèmes de priorités, des problèmes de visions, des problèmes de leadership, des problèmes au niveau parental et même des problèmes de marketing.

Ohla, attention. Je vais éviter d'utiliser le gros ton alarmiste. Ce même ton qui pourrait dévier vers la moralisation larmoyante qui tue dans l'oeuf l'action qui fait défaut ici.

Yvan Valence a décidé d'agir, lui. Vous lirez l'article, vous comprendrez. Malheureusement, il s'en va à la retraite. J'aimerais croire qu'il y aura 1000 autres Yvan pour prendre les choses en main et faire en sorte de simplement donner les outils nécessaires aux jeunes pour emprunter ces petits chemins de campagne qui mènent vers des endroits si jolis qu'ils décideront de s'y installer pour y bâtir quelque chose.

samedi 26 juin 2010

Basil. Conan.

Il y a de ces films marquants, mais qui sont lentement oubliés avec le temps, pour toutes sortes de raisons.

Ne visionnez que cette fabuleuse scène, montrant un James Earl Jones à son sommet. Plus grand que nature.

Si ça ne vous donne pas le goût de le voir en entier, je ne peux rien faire d'autre pour vous convaincre. Sauf peut-être d'écouter la sublime trame sonore de Basil Poledouris, comme présenté dans cet autre video.


Vangelis. Blade Runner Blues.




Un de mes films de science-fiction favoris. Non, non, je corrige: un de mes films favoris.
Dû, en grande partie, à la trame sonore incroyable de Vangelis. Director's cut obligatoire.

Try me. That's the spirit.

Je vais parler d'un film et je risque d'en dire trop pour ceux qui ne l'on pas vu encore. Donc allez vous précipiter au club video, louez le, visionnez le, puis revenez ici plus tard. Le film est trop génial pour le gaspiller avec un spoiler.

Je n'ai jamais été un grand fan de Martin Scorcese. Je respecte le gars, mais je n'ai pas d'admiration particulière pour lui. Même ses Taxi Driver et Raging Bull me laissent plutôt indifférent. Donc, je me considère assez mauvais juge à l'égard de son oeuvre (ou très objectif, c'est selon..). Ceci dit, je crois que Shutter Island est son meilleur film jusqu'à présent.



Je viens tout juste de discuter de contenu et je ne l'avais pas vu venir du tout, ce gros bock à parois minces. C'est même pas moi qui l'a loué, ce film. Je pense que l'affiche, au look très commercial, est misleading et ciblait la mauvaise clientèle. D'ailleurs, les commentaires lus sur différents sites confirment ça. Beaucoup de gens s'attendaient visiblement à un divertissement popcorn plutôt facile à digérer et certains se sont fait prendre. D'ailleurs, une méchante gang ne semble pas avoir pigé la fin. Ni la finesse des dialogues, de l'histoire, de la réalisation... Probablement trop hypnotisés qu'ils étaient dans l'attente du genre de twist que Shyamalan ne semble plus capable de faire.

Mais bien au delà du twist à la Sixth Sense, The Others, Identity, The Game, etc.. qui fini malheureusement par se transformer à la longue en jeu du chat et de la souris (je devine la fin avant que tu me la montre), j'y ai vu un très beau film. Superbement réalisé. Photographie sobre mais saisissante, lorsque le scénario le demandait, sans dépasser sur les côtés. Je pense que Scorcese a tout simplement fait le mieux qu'il pouvait pour servir la nouvelle de Dennis Lehane, et le scénario de Laeta Kalogridis. En réalité, ce n'est pas vraiment un film de Martin Scorcese. Ce n'est pas comme le Casino qu'il a écrit, ce n'est ni son histoire, ni son scénario. Il a agit comme réalisateur seulement et c'est bien ainsi.

Imaginez maintenant un mixte entre Matrix, Vol au dessus d'un nid de coucous et Shining. C'est grossomodo le feeling qui me venait à l'esprit en regardant le film.
Tortillages psychologiques, dans un environnement hostile aux raisonnements sains: un asile de fous dangereux. Des traitements très spéciaux administrés aux patients. Un mystère surnaturel qui semble planer dans cet endroit inquiétant, qui est une île complètement isolée du monde extérieur...

Quelques citations de dialogues:

''They're experimenting on people here. That's the beauty of it, isn't it? Crazy people are perfect subjects, they talk and nobody listens."

''Nice music, who is that, Brahms?
No.
It's Mahler.''

"we have known each other for centuries"

''We wage war, we burn sacrifices, we pillage and plunder and treat at the flesh of our brothers and why? Because God gave us violence to wage in his honor. ''

''There is no moral orders as pure as this storm. There's no moral order at all. There's just this: can my violence conquer yours? ''

''If I were to sink my teeth into your eye, right now, could you stop me before I blinded you?''

- Give it a try.

''That's the spirit.''

;-)

Vous pouvez également lire cette analyse du film, pour mieux savourer encore l'excellent travail derrière tout ça. Beaucoup de gens n'ont vraiment pas compris le film... C'est pas des blagues. Et ça rend le film encore plus percutant.

Je retiens beaucoup de choses très intéressantes de ce film. Rarement aussi bien présentées au cinéma: La puissance de la désinformation. Les mécanismes de défense du cerveau humain. Comment il réagit en situation de survie extrême. Comment nos instincts nous contrôlent. La futilité de vouloir contrôler ça, par tous les moyens médicaux ou autres possibles. L'apparente cruauté de la vie.

Mais surtout... Comment l'intelligence peut devenir la propre prison, ou le seul exutoire d'un individu.

Blogue. Analyse #2

La popularité même du format blogue est la preuve par A+B que le format est voué à l'échec.

vendredi 25 juin 2010

La beauté du contenu.

J'ai parlé un peu des différentes plate-formes web de communication ici, mais pas encore des autres plate-formes possibles. Y en a des tas.

Là, j'ai envie de parler de celle là: l'art.
Plus précisément, le 7e.

Je visionnais le film J'ai tué ma mère de Xavier Dolan récemment (que je ne commenterai pas ici, sauf pour dire que je suis curieux de voir ce qu'il fera dans une dizaine d'années) et j'ai eu le goût d'analyser un peu ce puissant medium qu'est le cinéma.

Encore une fois, la motivation première d'un medium (ou media) est de transmettre un message. Donc du contenu. Or, voilà que le cinéma, de par sa structure, offre du contenant. Beaucoup de contenant. En fait, un film peut être 100% divertissant et donner l'illusion qu'il a du contenu juste par l'effet de son contenant.

Pour vous faire visualiser, imaginez ces gros bocks de bière (Hoegaarden?) dont la parois du verre est si épaisse qu'elle donne la sensation de boire dans un baril. Or, il n'y a pas plus de contenu que dans un verre standard. Mais ça donne l'impression que oui.

Maintenant, imaginez que les parois du verre, et son fond, sont si épais qu'il n'y a presque plus de place pour le contenu. Par contre, l'effet grossissant est si bien optimisé, que le buveur croit vraiment boire une grande quantité de bière. Pire encore: tellement impressionné par le contenant, il pourrait aller jusqu'à oublier de boire le contenu.

Le cinéma est peuplé de gros verres à parois épaisses. Pis lorsque ça brasse pas mal, c'est eux autres qui résistent le mieux aux chocs. Les contenants en crystal, qui laissent la place au contenu, sont souvent fragiles et moins impressionnants au premier coup d'oeil.

Comprenant rapidement la patente, les gens se sont mis à ouvrir des bars servant seulement des verres en crystal et d'autres servant essentiellement des gros bocks bien solides. La cohabitation des deux étant difficile.

Un des problèmes, pour le cinéaste-producteur, c'est qu'il doit souvent s'arranger pour que son produit se fasse servir dans un bar à bocks, s'il veut survivre. Les gens boivent en plus grande quantité des bocks que des verres en crystal, souvent réservés à l'élite et lors d'occasions spéciales.

Pour éviter qu'un client se blesse avec un verre fêlé ou que le produit reste ignoré sur le comptoir d'un bar à bocks, le cinéaste-producteur peut faire principalement deux choses:

1. Il épaissi le contenant de son verre en crystal. Chose pas toujours facile, souvent coûteuse, et qui possiblement ne plaira à aucune clientèle vu son compromis trop évident.

2. Il épaissi légèrement les parois mais grossi également l'ensemble jusqu'à avoir les mêmes proportions que le gros bock, tout en ayant beaucoup plus de contenu à offrir. Cette solution est excellente mais très difficile à faire. En effet, il en faut beaucoup de contenu pour remplir ce nouveau contenant!

Bref, tu peux trouver toute sortes de formes de verres dans un bar. Pour servir toute sorte de contenus différents. Beaucoup de combinaisons ont déjà été essayées. Malgré tout, les gens ont tendance à s'accrocher à se qu'ils connaissent: les gros bocks et les verres en crystal.

La beauté du cinéma c'est qu'il est véritablement possible de faire ce que l'on veut. Les possibilités sont immenses. Tu peux souffler ton verre à ta guise et le remplir de ce qui t'inspire le plus. Malheureusement, les bars n'acceptent pas de servir n'importe quoi et une boisson qui n'est pas bue, c'est très triste.

Blogue. Analyse #1

J'ai eu il y a environ 7 mois une discussion avec le Barbare (que je plogue décidément à tout bout de champs) à propos de la pertinence du format blogue. Cette discussion a eu lieu en dehors d'un blogue, comme vous pouvez le deviner.

quelques petits highlights de cette discussion:



De moi:

''(...) Dans ton cas, c'est clair que tu cherches à te bâtir un auditoire, un public. Tu ambitionnes, clairement, à être reconnu publiquement, avec tout ce que ça implique. (...)''

'' (...) j'éprouve plus de plaisir à la discussion constructive, égalitaire et non modérée, qui, éventuellement, peut se transformer en action concrète en dehors du virtuel. (...)''

'' (...) L'obtention d'un éventuel public est non seulement pas un but pour moi, mais je trouve l'idée absolument insatisfaisante.
Insatisfaisante parce que je ne suis jamais autant stimulé que par d'autres ''outputers'' qui apporteront de l'eau au moulin. Quitte à ce que je me fasse ''ramasser'' dans une discussion ou deux.(...)''


'' (...) Le forum est un terrain neutre, et toute sa valeur est là. Les gens ont même le contrôle d'éditer leur contenu, ce qui est un must absolu tout comme la modération soft. (...)''



Du Barbare:

''(...) Mon blogue est d'abord un espace personnel pour m'exprimer, pour expérimenter, pour y lancer des coups de sonde, pour débuter des choses, des idées, etc. Ce que j'y écris pourrait à la limite ne pas être lu et je m'en fous.(...)''

''(...) je ne cherche pas nécessairement d'actions concrètes. La masturbation intellectuelle me suffit souvent. (...)''

''(...) Mais ton argument est de toute façon fallacieux. Parce que tu opposes blogue et forum, comme si nécessairement il ne se disait que des choses intéressantes et pertinentes sur un forum en comparaison avec les blogues où rien d'intéressant ne se dirais. Or, c'est complètement faux. Il se dit de tout des deux côtés de la clôture. On pourrait aussi servir le même argument du « Hé ho, j'existe » aux participants des forums de discussion. Surtout ceux qui postent beaucoup. Je veux dire, c'est souvent 10% à 15% de la population d'un milieu qui participent et alimentent le milieu. Les forums ne sont pas, en ce sens, différents des blogues.
(...)''


La discussion fait des pages et des pages et je ne la recopierai pas ici, c'est juste pour vous faire baigner un peu dans l'ambiance...

Je considère que nous vivons dans une époque très spéciale. Nous ne le savons pas encore, parce que notre nez est si enfoncé dedans que le nécessaire recul pour juger objectivement nous fait défaut. Mais il se passe quelque chose de grand pour l'humanité en ce moment. Ce quelque chose de grand, c'est le déploiement de la communication avec un grand ''C'' via la formidable plate-forme qu'est internet.

Nous pouvions communiquer avant internet. Mais jamais comme ça. Même pas proche.

En fait, la game a changée à cause d'une chose bien simple: c'est moins l'accès à la communication qui est un problème que son traitement, à notre époque.

La différence est grande et l'impact aussi énorme qu'insoupçonné. Il n'y a pas si longtemps, juste savoir les grandes nouvelles importantes était plus difficile, surtout pour les gens en dehors des concentrations urbaines. La communication était physique. Bouche à oreille, journaux, lettres, etc..

Maintenant, si un joueur du Canadien a la grippe, vous pouvez l'apprendre par 36 modes de communication différents et, peut-être même, avant la femme du joueur en question.

Bref, l'accès est beaucoup plus disponible donc efficace. Imparfait, bien sûr (il y a beaucoup de gens partout dans le monde n'ayant pas accès à internet) mais nous nous dirigeons vers des moyens de communication dont l'omniprésence sera complète.

Beaucoup d'information potentielle à traiter, donc. Beaucoup plus que ce qu'un humain pourrait physiquement absorber et traiter.


Ce qui m'amène à parler des outils, comme les Blogues, les Forums et les plate-formes sociales comme Facebook, Twitter, MySpace, etc...

Tous différents outils qui ont une chose en commun bien précise: le contenu.

Ce contenu (message, information) sera apporté par des individus qui veulent le communiquer.

La job de la plate-forme (outil) c'est d'assurer une bonne communication entre deux ou plusieurs individus.

La job de l'individu c'est de s'assurer que son contenu est adéquat.

Ce n'est ni plus ni moins qu'une transaction d'information, la communication:
Tu offre une information et quelqu'un ayant besoin de cette information accepte de la recevoir.

Ce qui se passe entre l'émetteur et le récepteur, c'est là que ça se complique.
Il y a plusieurs choses impliquées, dont la langue (un autre outil) et ses limites, puis les aspects psycho-sociaux des gens comme tel... Mais j'en reparlerai une autre fois. Là, ce qui m'intéresse c'est les plate-formes qu'offre internet. J'aime observer les différences, ces petits détails qu'on ne voit pas au premier regard mais qui changent complètement la donne.

Comme par exemple la modération. Blogue ou forum.
Ce que ça fait c'est carrément de bloquer la communication, par filtrage.
Tu décides, par censure, qu'un message ne convient pas. Filtré seulement par des critères précis et méthodiques ou par un jugement arbitraire et subjectif.

Il y a, qu'on le veuille ou pas, des effets à la modération. Pour tous: émetteur et récepteur. Même avec une modération soft. Les participants savent qu'ils ne peuvent pas dire n'importe quoi. En plus des barrières sociales qu'ils s'imposent eux-mêmes, ils sont bloqués physiquement. Ce qui va inévitablement agir sur le résultat final.


Autre point: l'espace accordé.

Sur un blogue, celui qui run le show c'est celui qui détient le blogue. C'est d'ailleurs un endroit où un individu n'est pas vulnérable à la modération physique, ou vraiment très peu (en cas d'illégalité).
Il va, par contre, se modérer lui-même pour différentes raisons: le blogue a des ambitions commerciales, il est dans un cadre qui va au delà de son propre blogue, il aspire à plaire aux gens, etc...

L'espace accordé à l'émetteur et au récepteur n'est pas le même sur un blogue. Les participants potentiels au blogue savent qu'ils ne seront jamais aux commandes. Au mieux, ils seront respectés des autres participants et du blogueur.

Sur un forum de discussion, l'espace accordé est normalement égale pour tous. Chacun peut émettre un message de façon égalitaire. Si en plus la modération est inexistante ou très faible, c'est un espace qui ressemblera beaucoup à un endroit réel (physique) comme à une table lors d'un diner entres amis. À la différence que le niveau d'écoute sera de beaucoup supérieur sur le forum de discussion (pour des raisons intrinsèques de fonctionnement).

Il y a de bons et de mauvais côtés à toutes les plate-formes de communication (réelles ou virtuelles), mais il y a également des contraintes immuables à certains types de plate-formes qui empêcheront une communication bi-directionelle vraiment efficace. Le blogue est définitivement orienté uni-directionnel alors que le forum ne l'est pas.

Miles Davis.

Je viens de découvrir Miles Davis.

Non, je connais Miles depuis longtemps déjà. Mais pas l'autre... Celui un peu plus fucké. Celui là je l'ai découvert seulement cette année. Je me sens comme quelqu'un venant de sortir d'une caverne et qui n'avait pas encore goûté aux fraises.

Pis des fraises, y en a encore pas mal dans le bac apparemment... Bref, je veux le coffret de 70-cds pour noël.



jeudi 24 juin 2010

Please don't disturb.

Lettre d'une lectrice #3

J'ai hâte de recevoir une lettre d'amour d'une fan en délire. Mais d'ici là, il faudra se contenter de ça:


'' Salut aevus. Juste une petite question pour toi: est-ce qu'en plus d'être un capitaliste psychotique tu projètes une incompréhension crasse par rapport aux femmes via un blogue ? De plus, c'est vraiment laid ici. Un fond blanc serait plus discret, surtout si tu gardes les lettres blanches.

- Mathilde Laigle ''


Bonjour Mathilde, et merci de soulever cette stimulante question qui vient perturber mon après-midi autrement agréable. Pour le capitalisme, je te l'accorde, je suis un cas perdu. Par contre au sujet de mon incompréhension face à la gente féminine, je m'objecte avec force et passion.

Selon mes calculs, il est absolument impossible que je sois totalement ignorant à ce sujet puisque j'ai dû faire preuve de grande empathie pour te donner vie sous ma plume de schizophrène. Je t'incarne, donc je pense, donc je suis. Bref, même Bobinette avait besoin d'un coup de main.

Atom Heart.

Avec tous ces changements dans l'industrie musicale au cours des dernières turbulentes années (merci internet), nous avons peut-être perdu un peu de vue le côté humain de la musique. Allez! allez! j'ai pas l'intention de vous faire un speech larmoyant... Je tiens seulement à vous dire que, parfois, pour découvrir de nouvelles choses, il faut délaisser son écran d'ordi et prendre contact avec de vraies personnes toute couvertes de germes.

C'est donc Thesorus qui m'a un jour fait découvrir Atom Heart. Non, je ne parle pas de l'artiste Uwe Schmidt ni du cinquième album de Pink Floyd, mais du magasin montréalais.

Je cite leur page Facebook:

'' Pour tous les junkie-maniaques-fous-furieux-accros- de-musique qui sont trop souvent déçus de ne pas trouver les titres qu'ils cherchent chez les Archambault et HMV de ce monde. Vous n'êtes pas seuls! Il y a de l'espoir! Venez prendre en intra-veineuse votre dose quotidienne de bonheur en notes chez Atom Heart Records! Spécialité: musique électro, alternative et groupes émergents. (Ouain, c'est comme de la publicité gratuite finalement, mais j'assume!) ''


Qui résume assez bien ce que je pense de ce tout petit établissement situé au coin de St-Denis et Sherbrooke. Je rajouterais que la gang là bas fait la job qui fait la différence: prendre le temps de conseiller.
Je ne compte plus le nombre de découvertes fascinantes que j'ai fait à cause d'eux, et qui m'aurait passées sous le nez autrement... C'est bien joli les extraits entendus sur le web, mais un moment donné ça arrive qu'un album, un band ou même un type de son différent demande plus de temps à se faire apprivoiser. Et l'enthousiasme contagieux de quelqu'un peut suffire à te pousser à faire cette écoute moins superficielle qui t'ouvrira les portes vers quelque chose dont tu ignorais jusqu'à l'existence.

Les frais de voyage et le nouvel album de Trentemoller n'ont pas été payés par Atomheart inc.

Stars of the Lid. Tippy's Demise.

¸#.



C'est Stars of the Lid avec la très émotionnelle Tippy's Demise qui va clore ce 4ième jour de blogue.

Aphex Twin. Vordhosbn.

-*(



Aphex Twin, avec ici une des meilleures pièces du genre Drum & Bass que j'ai entendue.

Musique d'ambiance.

Pour vraiment apprécier la suite de ce blogue, veuillez appuyer sur Play puis lire immédiatement le billet suivant. Merci de votre collaboration.




mercredi 23 juin 2010

Pete Namlook. Autumn.

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Je vais éviter d'entrer dans les détails pour ce soir, mais Pete Namlook est l'un des artistes que j'apprécie le plus, toute catégories confondues. Je passe rarement plus de quelques jours sans écouter sa musique.

Voici un extrait de son incroyablement puissant et planant album Autumn.

Autechre. 444.

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De l'excellent album incunabula. Un classique parmis les albums de musique IDM.

Pan sonic. Vaihtovirta.

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Je n'ai pas envie d'écrire ce soir, cher blogue.
Excellente occasion, donc, pour inaugurer la catégorie ''Musique''.

En tant que mélomane hardcore, j'espère avoir le plaisir de vous faire découvrir de nouveaux trucs.

dimanche 20 juin 2010

Discussion sérieuse.

Voici la première discussion sérieuse, qui me permet du même coup d'ajouter un 2e ''libellé'' à ce blogue. Je sens que c'est pas mal la seule méthode disponible, ces ''libellages'', pour mettre un peu d'ordre dans ce format blogue que j'exècre.

Enfin. Au fur et à mesure que mon côté n00b par rapport au fonctionnement blogue s'éteindra, je trouverais de nouvelles astuces pour rendre cet endroit un peu moins chiant. Vous serez quand même pogné à lire les mêmes niaiseries mais au moins ça va être plus niaiseux-friendly.

Comme vous avez deviné, ce n'est pas une vraie discussion sérieuse. Les gens un peu perdus qui auront soif de sérieux se dirigerons tout droit vers cette catégorie et nous aurons la paix pour parler de vraie choses sérieuses. Nous, qui savons pertinemment qu'une discussion sérieuse n'a aucun besoin de s'afficher en tant que tel. En voilà une astuce. Une vicieuse en plus, comme que j'aime.

Je vais vous glisser des signes, discrètement, lorsque la discussion sera véritablement sérieuse. Ne vous en faites pas. L'important c'est de lire entre les lignes tout en laissant les autres se concentrer sur autre chose, comme cette 117e fautte.

Avec un minimum d'effort et de planification, nous serons enfin seul sur ce blogue.
http://www.wikio.fr